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DPE : Les Notaires de France annoncent jusqu’à 34 % de différence de prix selon l’étiquette énergétique des logements

L'impact du DPE sur les ventes immobilières est devenu avec le dernier changement de notation, encore plus important qu'auparavent.. C'est devenu un véritable critère de choix pour l'acheteur.

 

La répartition des transactions de logements anciens selon l’étiquette énergie est quasiment stable sur un an.

Les logements les plus économes (classes A et B) représentent toujours 7 % des transactions effectuées en 2021.

Il en est de même pour les logements les plus énergivores (classes F et G) qui rassemblent 11 % des transactions, quand bien même l’analyse de cette répartition par trimestre montre une légère hausse de la part des transactions de logements de classe G sur le 4e trimestre 2021 (5 %) par rapport au 4e trimestre 2019 (3 %).

Par ailleurs, il convient de noter que la part des logements de classe G construits avant 1947 et vendus au 4e trimestre 2021 augmentent : 33 % contre 18 % d’entre eux au 4e trimestre 2019.

Si ce phénomène se constate sur l’ensemble des transactions, cela reste dans une moindre proportion (17 % au 4e trimestre 2021 contre 14 % au 4e trimestre 2019). À ce titre, l’interdiction à la location annoncée en 2021 d’une partie des logements de classe G dès 2023 (ceux dont la consommation d’énergie primaire est supérieure à 450 kWh/m2/ an, qualifiés comme indécents dans la législation), a pu accélérer la décision de vendre chez les détenteurs de ce type de logement.

 

 

CARACTÉRISTIQUES DES LOGEMENTS VENDUS EN ÉTIQUETTES ÉNERGIE F ET G EN FRANCE MÉTROPOLITAINE

41 % des transactions sont réalisées dans les zones « rurales ».

Elles y sont tout particulièrement sur-représentées car cette proportion est de 30 % toutes étiquettes confondues. Les logements d’étiquettes A-B se distinguent également, dans une moindre mesure, avec une part plus importante de transactions réalisées en « banlieue » (40 % contre 36 % sur l’ensemble des transactions), au détriment des « villes-centre ». On peut noter que la part des transactions de logements les plus récents (construits après 2000) est de 19 % dans les « villes-centre », 25 % en « banlieue » et monte jusqu’à 28 % dans les zones « rurales ».

66 % des transactions concernent des maisons (contre 59 % sur l’ensemble des transactions).

83 % des logements ont été construits avant 1980 (contre 56 % sur l’ensemble des transactions), bien avant la mise en place des premières régle- mentations thermiques avec objectifs imposés (début 2000). En particulier, 37 % ont été construits lors de la période d’après-guerre de 1948 à 1969 (contre 22 % sur l’ensemble des transactions). La forte et urgente demande de logements durant cette période n’a pas été sans conséquence sur le choix et la qualité des matériaux utilisés.

43 % des transactions ont une surface comprise entre 60 et 100 m2.

Cette part est équivalente à celle enregistrée sur l’ensemble des transactions.

Néanmoins, les plus petites surfaces (moins de 30 m2) sont sur-représentées parmi les transactions de logements d’étiquettes F-G: 12 % contre 5 % toutes étiquettes confondues. Les consommations d’eau chaude et de chauffage, ramenées au m2 y sont plus importantes, faisant des petites surfaces les logements les plus gourmands en termes de charge énergétique.

51 % des logements F et G sont vendus par des « retraités » (contre 37 % sur l’ensemble des transactions). Ce résultat s’explique, en partie, par la typologie des biens vendus par les « retraités ». Il s’agit notamment de biens plus anciens (63 % des biens vendus par des « retraités » ont été construits avant 1980 contre 56 % toutes CSP confondues). Ces vendeurs détiennent également leur bien plus longtemps (ils sont 55 % à les revendre plus de 15 ans après l’achat contre seulement 29 % toutes CSP confondues). Ces caractéristiques peuvent avoir une incidence sur « l’état général » du bien ainsi que sur l’étiquette énergie attribuée au moment de la vente: 79 % des ventes réalisées par des « retraités » concernent des biens nécessitant des « travaux à prévoir » ou « à rénover » contre 67 % toutes CSP confondues.

Sources : notaires de France